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L’ostéochondrose de croissance (ou ostéochondrite) est une pathologie osseuse qui touche les enfants. Répandue chez les jeunes sportifs, cette pathologie représenterait à elle seule 80% des microtraumatismes chroniques dont souffrent les 7 à 16 ans.

Au début de sa croissance, l’enfant dispose de vastes surfaces de cartilages, vouées à être progressivement remplacées par de l’os quand il grandit. Or, cette substitution du cartilage par l’os démarre en des points spécifiques du squelette appelés : « noyaux d’ossification ». Dans cette maladie, c’est le défaut de vascularisation d’un noyau qui entraine la douleur.  

En général, elle évolue favorablement. Cependant, dans les cas où la pathologie est négligée, elle peut compromettre la croissance ou entrainer des séquelles.

La problématique essentielle réside dans la population qu’elle concerne. L’enfant qui fait du sport en grande quantité est en effet le patient type. Or, les enfants ont naturellement du mal à reconnaître leurs limites, surtout s’ils sont entrainés dans un cadre compétitif. L’attention des adultes encadrants (entraineurs et parents) est donc cruciale pour aider l’enfant à reconnaître les premiers symptômes et accepter la prise en charge (qui réside en partie à se reposer). 

Connaître les causes de l’ostéochondrose de croissance

Cette pathologie serait probablement, en l’état des recherches, à attribuer à la fois à des facteurs génétiques, à des troubles de la posture et aux chocs répétés dans le cadre d’une activité sportive. 

Il existe plusieurs types d’ostéochondrites connus pouvant toucher presque toutes les zones du squelette. Cependant, les deux pathologies les plus répandues sont de loin :

La maladie d’Osgood-Schlatter

Elle survient principalement chez le garçon. La douleur est localisée sur la face antérieure de genou et se ressent pendant ou après l’effort. L’examen clinique peut mettre en évidence une tuméfaction (gonflement), plus une douleur à la palpation, un changement de relief osseux ainsi qu’une douleur à l’effort contre résistance. Si vous constatez chez l’enfant ce type de symptôme, il ne faut pas les négliger au risque que cela dure jusqu’à la fin de l’adolescence. Les formes bilatérales (touchant les deux genoux simultanément ou à quelque mois d’intervalle) sont assez courantes.  

La maladie de Sever

La maladie de Sever se retrouve régulièrement chez les sportives et sportifs qui pratiquent la danse, la gymnastique ou tout autre type d’activité impliquant la réception de sauts répétés (volleyball, basketball, etc.). La douleur est localisée au niveau du talon.

Prévenir les risques d’apparition

D’après les experts et les recherches menées sur cette pathologie, le risque d’ostéochondrose de croissance peut être limité en mettant en place des pratiques simples. Il s’agit notamment :

      de s’échauffer avant chaque entrainement ;

      de pratiquer des étirements réguliers ;

      d’utiliser de l’équipement adapté (surtout en ce qui concerne les chaussures) ;

      d’éviter la musculation intensive à un âge précoce ;

      de respecter des périodes raisonnables de récupération entre deux séries d’entrainement.

Prévenir les risques d’aggravation

Lorsqu’il y a un soupçon d’ostéochondrose de croissance, avec douleurs récurrentes et proportionnelles à l’effort pratiqué, le rôle du club est de diriger le sportif vers un professionnel de santé qualifié. 

La pathologie sera identifiée grâce à un examen clinique, parfois grâce à une radio ou à une IRM. 

Quant au traitement, il consiste essentiellement à se reposer. Parfois, de la kinésithérapie et/ou le port de semelles orthopédiques peuvent également être prescrits pour résoudre de potentiels troubles de la posture (par exemple, genoux arqués dans le cas de la maladie d’Osgood-Schlatter). 

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