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La maladie d’Osgood-Schlatter est répandue chez les jeunes sportifs. Quoique ressentie douloureusement, son évolution est bonne dans la vaste majorité des cas. En revanche, elle implique des adaptations du rythme sportif, entre repos total et changement temporaire d’activité. Découvrez quel sport pratiquer avec la maladie d’Osgood-Schlatter

 

La maladie d’Osgood-Schlatter : un mal du genou affectant les jeunes sportifs 

 

Comprendre la maladie d’Osgood-Schlatter

 

La maladie d’Osgood-Schlatter touche le genou. Elle se manifeste par une douleur localisée sur sa face antérieure, au niveau de l’insertion du ligament patellaire sur le tibia. Elle fait partie des ostéochondroses, tout comme la maladie de Sever ou la maladie de Scheuermann.

La maladie d’Osgood-Schlatter concerne exclusivement les jeunes individus en phase de croissance. Comme le reste des ostéochondroses, elle résulte de microtraumatismes répétées sur les cartilages de croissance, ici au niveau du genou. Tout le monde n’est pas égal face à son apparition, même à pratique sportive équivalente. Quoique toutes ses causes ne soient pas connues ni élucidées, on pense que des facteurs génétiques seraient assez largement impliqués. 

Statistiquement, la maladie d’Osgood-Schlatter apparaît plutôt entre 12 ans et 15 ans, dans certains cas, les premiers symptômes peuvent apparaître dès l’âge de 8 ans. Elle affecte davantage les garçons que les filles, et deux à quatre fois plus souvent les sportifs que les autres. 

 

Reconnaître et diagnostiquer la maladie d’Osgood-Schlatter 

 

En général, il n’est pas besoin de passer une radiographie pour diagnostiquer la maladie d’Osgood-Schlatter. Ses troubles se reconnaissent facilement à l’examen clinique par un médecin ou un kiné. À la palpation, la tubérosité tibiale, côté antérieur du genou, est gonflée et douloureuse. La rotule elle-même est par contre épargnée. 

Suivant l’avancée de la maladie, la douleur peut être ressentie seulement pendant et après les entraînements sportifs, ou de façon durable au repos compris. On repère souvent aussi une boiterie après les entraînements chez le jeune athlète atteint. 

 

Une affection douloureuse, mais généralement bénigne

 

La maladie d’Osgood-Schlatter peut s’avérer très douloureuse, surtout pendant l’effort, et surtout si elle n’a pas été rapidement prise en charge. Le repos et la réduction temporaire des efforts sportifs vont généralement s’imposer. 

En revanche, la maladie d’Osgood-Schlatter est généralement bénigne. Si le repos sportif est respecté, elle évolue positivement et sans séquelle dans 90% des cas. 

 

 

Continuer le sport avec la maladie d’Osgood-Schlatter  

 

Une question de rythme et de volume d’entraînement 

 

Il n’existe pas de traitement médicamenteux pour traiter la maladie d’Osgood-Schlatter, quoique des antiinflammatoires ou des antidouleurs peuvent être administrés temporairement pour réduire les symptômes.

De même, chez l’enfant et l’adolescent, aucun acte chirurgical ni aucun traitement de kinésithérapie ne permettent la guérison immédiate, même si un suivi par le médecin et le kiné est essentielle le temps de l’atteinte. 

Le seul traitement ayant des réponses rapides positives est le repos, et en tout cas la réduction en intensité des activités qui induisent la douleur. Pour le jeune sportif, il est important de respecter les recommandations du médecin, sachant que la maladie d’Osgood-Schlatter peut se guérir en quelques mois à 2 ans maximum si un repos suffisant a été appliqué. À l’inverse, il y a risque d’aggravation et de séquelles durables dans le cas contraire. 

 

Des activités sportives moins à risque que d’autres

 

Comme la maladie d’Osgood-Schlatter est aggravée et entretenue par des chocs répétés au niveau des genoux, toutes les activités comportant sauts, sprints et extensions rapides de la jambe sont à risque. Parmi elles, on trouve le basketball, le tennis, le football ou encore l’athlétisme…

En revanche, des activités moins violentes pour les genoux existent et peuvent permettre de trouver un juste équilibre entre maintien de l’activité physique et convalescence. Le mieux pour choisir la bonne activité est d’écouter son corps et les éventuels signaux de douleurs qu’il envoie, ainsi que d’en parler avec son médecin. Mais de façon générale, la natation, l’aviron, voire le cyclisme peuvent être ciblés pour une reprise sportive, une fois passé la phase critique de la maladie.

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