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On qualifie de « RTP » le protocole préconisé à un athlète pour lui permettre de reprendre son activité après une blessure ou une maladie. Dérivé de l’Anglais, l’acronyme signifie return to play, soit retour au jeu en français. Le RTP fait directement suite à la convalescence, et plus précisément à la période de rééducation chez les athlètes atteints de pathologies et/ou blessures. C’est un terme utilisé chez les praticiens de santé et les préparateurs physiques et dans la littérature médicale.

Tous les protocoles de RTP doivent répondre à une double problématique : quand et comment ? Autrement dit, quand reprendre les entrainements, et quand reprendre les compétitions ? Et comment faire pour le mieux ? 

Pour répondre à cette double problématique, il est d’abord crucial de définir l’objectif du RTP. Il faut ensuite se représenter le RTP à travers les étapes qui le constituent. Ce processus a la forme d’un continuum, c’est-à-dire un ensemble d’éléments homogènes, qui s’étend du premier entrainement jusqu’à la reprise de la compétition. 

 

De l’importance de définir l’objectif du RTP

Chaque RTP est à la fois supervisé par des préparateurs physiques et par des praticiens de santé. De même, le protocole suivi n’est jamais identique. Il découle de plusieurs facteurs, impliquant la personnalité de l’athlète, la blessure qu’il a subie et les objectifs poursuivis.  

Ces derniers, précisément, sont une variable majeure d’ajustement à l’origine de vifs débats. En effet, le return to play implique trois types d’acteurs, dont les objectifs sont a priori dissociés. 

D’une part, il y a l’athlète. En général, « quand vais-je pouvoir retourner sur le terrain ? » est la première question qu’il pose au staff médical. De fait, l’athlète est souvent le plus impatient, car le sport est une composante majeure de sa vie et de son bien-être. 

D’autre part, il y a le coach et le club. Leur ambition normale est plutôt que le RTS conduisent aux meilleurs résultats en matière de performance. Cette ambition, qui répond à des enjeux financiers est encore plus fréquente si le sportif pratique à haut niveau. 

Et enfin, il y a l’équipe médicale. Parmi celle-ci, le rôle des praticiens de santé est plutôt d’assurer une minimisation des risques de surblessure et de rechute. 

C’est par une discussion entre ces différents acteurs qu’une solution peut naitre. Ce consensus est nécessairement contextuel : il dépend de la situation dans laquelle se trouve l’athlète, suivant des facteurs tels que son âge, ses possibilités de carrières, ou l’ampleur des risques occasionnés par sa blessure.

De cete réflexion résulte la forme du return to play suivi : soit plutôt conservatrice, soit plutôt précoce.

 

Le RTP comme continuum en trois étapes 

Dans tous les cas, le return to play se divise en trois étapes successives. Sur ce sujet, le congrès de Bern de 2016 parle de « continuum ». Chacune de ces trois étapes a sa propre fonction, et comprend des tests devant établir s’il est viable ou non de passer à la suite. 

 

Return to participation

Durant cette phase du return to play, l’athlète reprend sa participation aux entrainements. Cependant, il doit suivre un programme aménagé, d’intensité modérée. L’intensité doit être augmentée progressivement, jusqu’au retour au sport à proprement parler.

 

Return to sport

Le return to sport renvoie au moment où le sportif est apte à reprendre ses entrainements à pleine intensité. Cela ne signifie pas toutefois qu’il ait déjà récupéré son niveau compétitif. Chez les sportifs de niveau amateur, le return to sport peut cependant coïncider avec l’objectif global fixé en amont.

 

Return to performance

Enfin, cette dernière phase, qui concerne les compétiteurs de haut niveau, est celle durant laquelle l’athlète va s’efforcer de revenir au niveau de performance antérieur à sa blessure. La compétition peut être doucement reprise dans le même temps.

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