Le syndrome de l’essuie-glace est une pathologie bénigne, mais pénible, qui se traduit par une douleur vive ressentie sur le côté du genou, pouvant parfois irradier sur le haut de la cuisse jusqu’à la hanche. Plusieurs tests médicaux permettent de mettre en lumière ce syndrome, le plus simple à réaliser chez soi étant le test de Renne. Ce dernier va entraîner une douleur sur l’extérieur du genou le cas échéant. Vous êtes déjà assuré d’être victime du syndrome de l’essuie-glace ? Ci-dessous, découvrez quelques pistes pour soulager la douleur et vous soigner.
Soulagement de la douleur du genou à court terme
Appliquer de la glace sur son genou douloureux
Si la douleur est vive, ce qui arrive généralement à la suite d’un entraînement ayant beaucoup sollicité hanche et genou, la pose de glace là où la douleur est ressentie peut s’avérer pratique. En effet, de façon générale, le froid ralentit la transmission nerveuse de la douleur, ce qui est efficace dans le syndrome de l’essuie-glace, le mal induit étant précisément localisé.
Réduire la sollicitation du genou touché par le syndrome de l’essuie-glace
La deuxième mesure à prendre consistera à mettre son genou au repos. Dans le syndrome de l’essuie-glace, le tendon inflammé (le TFL, tenseur du fascia-lata) frotte contre l’os de la patella pendant l’effort. C’est d’autant plus vrai lors des mouvements de pivot de la hanche et de flexion / extension de genou, entrainant un frottement (ressaut potentiel) du tendon sur la surface osseuse externe du genou, d’où l’analogie avec l’essuie-glace.
Ainsi, sans repos du genou, on ne peut espérer que l’inflammation ne se calme. Au contraire, elle ne fera qu’empirer avec la surcharge d’exercice. Cependant, si vous êtes victime du syndrome de l’essuie-glace, il n’est pas nécessaire de complètement arrêter de bouger. Ce qui est plutôt recommandé, c’est d’arrêter les mouvements répétés, intenses ou extrêmes, et sources de douleurs. Pour cela, on peut pratiquer à moindre intensité son activité favorite, ou préférer momentanément la pratique d’un autre sport.
Syndrome de l’essuie-glace et prévention des récidives
Les étirements de la jambe
Pour remédier au syndrome de l’essuie-glace, l’hypothèse simple serait d’assouplir le TFL (le tendon inflammé dans ce syndrome pour rappel). Théoriquement, avec davantage de souplesse, ce dernier pourrait mieux épouser la forme de la rotule, et ainsi moins subir de frottement. C’est pour cela qu’il y a encore quelques années, étirements et massages de ce tendon étaient beaucoup prescrits. Pour une efficacité maximale d’assouplissement, vous pouvez notamment des massages de l’extérieur de jambe avec un rouleau.
Cependant, des retours cliniques et une étude ont montré que l’efficacité de ces méthodes peut être remise en question, en tout cas à court terme, notamment parce qu’il est complexe d’isoler le TFL pour l’étirer.
Le renforcement musculaire de la jambe et de la hanche
Le renforcement musculaire ciblé semble aujourd’hui préféré des soignants pour guérir efficacement le syndrome de l’essuie-glace (quoique dans tous les cas, faire du renforcement n’exclut nullement de s’étirer par ailleurs).
Des études ont mis en évidence le rôle crucial des muscles rotateurs de la hanche, qui semblent largement responsables du syndrome de l’essuie-glace en cas de faiblesse. Un renforcement de ces muscles sera donc souvent avantageux à réaliser, surtout si vous savez que vos genoux ont tendance à rentrer vers l’intérieur durant la marche ou la course. Dans certains cas, le renforcement des pieds pourrait aussi s’avérer bénéfique.
Vous êtes sportif ou vous entrainez un ou des athlètes ? Comme toutes les personnes sont différentes, pour une prise en charge adaptée, nous ne pouvons que vous conseiller de vous rapprocher d’un kinésithérapeute. Il pourra, après examen, prescrire les gammes d’exercices optimales pour une récupération rapide.
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