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Une douleur entre le talon et le mollet, une sensation désagréable qui coupe votre élan après une longue course, ça vous est déjà arrivé ? Si oui, c’était peut-être le premier signe d’une tendinopathie d’Achille en développement. Cette pathologie touche bon nombre d’athlètes de tous niveaux. Et quoiqu’elle soit plutôt fréquente, ses conséquences peuvent être handicapantes à terme si elle n’est pas bien prise en charge. Découvrez ci-dessous comment prévenir son apparition ou son aggravation, suivant le cas qui vous concerne.

 

La tendinopathie d’Achille, une pathologie courante mais à ne pas négliger

 

On appelle « tendinopathie d’Achille » l’inflammation du tendon d’Achille, cette solide bande fibreuse qui relie le mollet à l’os du talon. Étant l’un des tendons les plus longs et les plus sollicités du corps humain, il joue un rôle clé dans la marche, la course, et dans de nombreux autres mouvements sportifs.

Lorsqu’on parle de tendinopathie d’Achille, on évoque souvent la douleur et l’inconfort situés juste au-dessus du talon, aggravés par l’activité physique. Bien que cette pathologie soit courante, notamment chez les sportifs, elle est souvent minimisée ou mal interprétée. Cela peut conduire à une aggravation des symptômes et parfois à des complications de long terme.

 

Les symptômes permettant de reconnaître une tendinopathie d’Achille

 

La signature d’une tendinopathie d’Achille est une douleur ressentie entre le talon et le mollet, qui se fait vive après avoir couru ou effectué des exercices d’impact. Cette douleur est volontiers aiguë après un exercice intense, mais peut se faire plus sourde et chronique après des activités répétées sur une longue période. L’enflure, la raideur matinale et la sensibilité accrue à la palpation sont d’autres symptômes courants.

 

Tendinopathie d’Achille : les types d’athlètes à risque 

 

Tous les athlètes ne sont pas égaux face à la tendinopathie d’Achille. Ceux qui pratiquent des sports nécessitant des mouvements répétitifs de saut ou de course, comme le basket-ball, le football, ou l’athlétisme, sont davantage exposés. De même, les sportifs qui augmentent brusquement l’intensité ou la durée de leurs entraînements sans une progression adaptée sont également à risque.

Même si la tendinopathie d’Achille est une pathologie assez courante, elle doit être correctement prise en charge. Sans ça, le risque est de tendre vers une apparition de la douleur de plus en plus tôt pendant la pratique sportive jusqu’à simplement en marchant. De plus en plus diffuse, des compensations, des douleurs survenant sur d’autres zones corporelles

 

Mesures préventives pour les sportifs

 

L’adoption de bonnes pratiques avant, pendant et après l’entraînement peut réduire considérablement le risque de subir une tendinopathie d’Achille (ou d’autres blessures, plus largement). 

 

Les échauffements pré-entraînement

 

L’échauffement est important pour préparer l’organisme à l’effort. S’il est correctement réalisé, il permet à la fois de stimuler la circulation sanguine et d’augmenter temporairement la mobilité. Pour prévenir la survenue d’une tendinopathie d’Achille (ou son aggravation), il importe de focaliser le travail d’échauffement sur cette partie de la jambe. Pour cela, on peut notamment réaliser un footing à rythme progressif, des changements de directions, un étirement activo dynamique des mollets, des talons-fesses, des montées de genoux et des rotations de cheville.

 

Le travail de mobilité

 

L’augmentation de la mobilité, surtout en ce qu’il permet l’assouplissement des tendons (en plus de celui des muscles) peut aussi contribuer à réduire le risque de tendinopathie, ou à améliorer l’évolution d’une tendinopathie existante. En effet, il a été montré qu’au moins un tendon est rigide, au plus sa capacité à encaisser l’énergie d’un choc sans lésion est élevée1. Chose notable, une étude publiée en 2007 a montré que seuls les étirements balistiques (ou dynamiques) sont réellement utiles pour assouplir les tendons (par opposition aux étirements statiques, souvent pratiqués par les athlètes en fin d’entraînement, dont leur application est en perpétuelle remise en cause). La même étude a montré que les étirements statiques n’en sont pas moins avantageux en prévention des blessures et réhabilitation, mais que les deux types d’exercices devraient toujours être associés. 

Enfin, le travail de renforcement musculaire devrait aussi soutenir celui d’étirement. Concernant le cas spécifique de la tendinite d’Achille, une étude publiée en 1998 dans l’AJSM a montré la grande efficacité d’un programme de 12 semaines consistant en la musculation des mollets à base de travail excentrique à charge lourde sur des athlètes au préalable sujet à une tendinopathie d’Achille. La prise en charge médicale reste essentielle et le renforcement musculaire fait partie de l’éventail des champs de travail d’un kinésithérapeute.

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