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Le strapping est largement utilisé dans le domaine sportif pour prévenir l’apparition de blessures articulaires. Il faut le distinguer du k-tape, dont la fonction principale est plutôt de réduire les douleurs. Souvent confondus, on les différencie facilement par la couleur des bandes généralement employées : elles sont de couleurs dans le second cas, et normalement blanches pour du strapping. Ci-dessous, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce dernier.

 

Le strapping : dans quelles situations et pour quels objectifs ?

Le strapping est une technique utilisée en kinésithérapie pour soutenir et stabiliser les articulations lors de la pratique sportive. Il consiste à nouer, de façon serrée, des bandes tissus sur la zone à protéger, afin de limiter les mouvements excessifs et de prévenir les blessures (les entorses en particulier). En général, le strapping est utilisé par un athlète sur une articulation qu’il sait déjà fragilisée. 

Le strapping peut être réalisé à l’aide de différents types de bandes, en fonction de l’objectif recherché et des besoins spécifiques de chaque sportif. Parmi les matériaux couramment utilisés pour le strapping, on trouve : 

  • les bandes adhésives :  dotées d’un revêtement collant qui adhère à la peau et aux autres bandes, ce qui les rend idéales pour un soutien ferme ;
  • les bandes cohésives : adhèrent uniquement à elles-mêmes et non à la peau, ce qui permet de les ajuster facilement et de les retirer sans douleur ;
  • les bandes de gaze : souvent utilisées comme base pour protéger la peau des irritations causées par les bandes adhésives. 

Par ailleurs, les chevilles, les genoux, les poignets et les épaules sont les articulations les plus couramment strappées. On peut l’observer dans tous les sports où les athlètes sont susceptibles de subir des impacts et des contraintes importantes sur ces articulations : football, basketball, rugby, tennis ou encore gymnastique. De façon plus originale, les grimpeurs usent souvent du strapping pour protéger leurs doigts, mis à rude épreuve par leur pratique. Dans cette discipline, avoir les doigts bandés constitue même une forme de signe distinctif.

 

Peut-on poser soi-même un strapping ?

Un premier strapping peut être réalisé sans qualification, dans la mesure où les bandes sont en vente libre et qu’on trouve de nombreux tutoriels vidéo sur Internet. Néanmoins, les experts recommandent souvent aux patients de faire poser leur premier strapping par un kinésithérapeute ou par un médecin du sport. En effet, la méthode de pose à suivre varie suivant chaque pathologie. Or, un strapping mal posé est inefficace, voire peut même s’avérer contre-productif.

Après avoir bénéficié d’une première pose effectuée par un professionnel, et après avoir reçu des explications appropriées, il est par contre plus simple pour un athlète de reproduire le strapping adapté. Cela lui permettra d’entretenir le strapping, routine nécessaire dans la mesure où les bandes de tissu ont tendance à se détendre avec le temps.