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Pour un athlète, le sommeil est un important facteur de récupération physique et mentale, au même titre que la nutrition. Pourtant, à haut niveau, plus d’un athlète sur deux souffrirait de troubles du sommeil. C’est là la conclusion d’une méta-analyse parue en 2016 dans la revue américaine Journal Sports Medicine. Comment expliquer ce paradoxe ?

 

Le surentraînement

Diverses études montrent que le surentraînement peut entraîner la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress et de la vigilance, à des niveaux anormalement élevés. Or, de trop grands niveaux de cortisol dans l’organisme perturbent nécessairement l’enchaînement normal des cycles du sommeil, avec pour conséquence un potentiel moindre de récupération à durée de sommeil égale. 

 

Les carences nutritionnelles

Les carences en nutriments, en particulier en magnésium, peuvent également perturber le sommeil des sportifs. Le magnésium est un minéral essentiel pour la relaxation musculaire et la régulation du sommeil. Une étude réalisée en 2010 par le USDA (United States Department of Agriculture) a d’ailleurs démontré que la supplémentation en magnésium améliore la qualité du sommeil chez les personnes souffrant d’insomnie.

Or, l’effort physique entraîne une consommation accrue de magnésium, car ce dernier est utilisé pour favoriser la transmission des influx nerveux. Chez les athlètes, le besoin serait accru de 10 à 20 % par rapport à la population générale. 

Le magnésium peut se trouver dans certains aliments tels que le chocolat noir, les amandes ou les germes de blé. Mais si vous pensez en manquer, le mieux est encore de vous supplémenter.

 

Le stress de la compétition 

Le stress de la compétition peut aussi affecter la qualité du sommeil. Une étude allemande réalisée en 2011 a montré que les athlètes de haut niveau sont plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil avant des compétitions importantes. 

De façon évidente, l’approche d’une compétition augmente le niveau d’anxiété, qui lui-même tend à favoriser l’agitation nocturne, surtout chez les sportifs prédisposés. L’anxiété atteint parfois des niveaux suffisants pour éloigner de la compétition même les meilleurs athlètes, en dehors de toute blessure physique. Les plus jeunes et les gymnastes peuvent ainsi se rappeler Simone Biles, ayant décidé de mettre sur pause sa carrière en pleins jeux olympiques, à cause d’un excès de stress selon ses déclarations.

 

Les difficultés à conjuguer le sport et reste de sa vie

Enfin, tout athlète peut éprouver à certains moments de sa vie des difficultés à concilier son activité sportive avec le reste de ses occupations quotidiennes, allant de l’école au travail, en passant par les relations familiales, amicales et amoureuses. 

La sensation de manquer de temps peut conduire certains à se rattraper sur des heures qui devraient être dévolues au sommeil. Les retentissements sur la santé comme sur la performance peuvent alors être importants. Ce sujet est même un leitmotiv chez les sportifs de haut niveau. Le tennisman Andre Agassi, pour ne citer que lui, a d’ailleurs sorti un livre qui en traite largement.

En conclusion, il est essentiel d’aborder les causes d’un manquement de sommeil chez les sportifs avec prévenance et bienveillance. Les athlètes et sporitfis sont souvent soumis à des exigences physiques et mentales extrêmes, et la qualité du sommeil joue un rôle crucial dans leur performance, leur rétablissement et leur bien-être global.

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