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Parvenu à un certain niveau, la préparation mentale commence de plus en plus à intégrer le monde sportif amateur et à partir d’un certain niveau, elle est censée prendre de l’importance dans le programme d’entraînement global de l’athlète. En effet, dès que l’athlète est devenu compétitif sur les plans physiques et techniques, sa vitesse de progression diminue sur ces mêmes plans. Cependant, des difficultés d’ordre psychologique et émotionnel peuvent encore largement entamer ses performances, à l’égard de son potentiel, lors d’un événement majeur. Cela justifie de passer du temps sur cet aspect moins visible de l’entraînement sportif. 

Dans le champ de la préparation mentale, la PNL (ou programmation neurolinguistique) représente un outil prisé des plus grands, et notamment en France par l’équipe nationale de natation. C’est une méthode qui repose sur des exercices de conditionnement et sur l’appel à des mots-clefs. Son but : faciliter l’entrée dans un état émotionnel propice à la performance. 

À ce jour, la PNL est une méthode aux techniques connues, qu’il est possible de reproduire depuis chez soi. Mais la PNL est aussi une méthode contestée, qui trouve ses limites chez certains athlètes aux difficultés spécifiques. 

 

La PNL et le sport en détail : tirer parti d’une association d’idées pour atteindre son plein potentiel

Sous sa forme la plus simple, la PNL consiste à créer pour le sportif un conditionnement cérébral, sous la forme d’une association d’idées. C’est ce qu’on nomme un « ancrage » en training mental.

D’abord, il s’agit d’identifier l’état émotionnel optimal pour le sportif coaché. Cet état émotionnel est celui qui doit lui permettre de délivrer ses meilleures performances. Dans le sport, il s’agit souvent pour l’athlète de l’assurance d’être meilleur que les autres. Mais chez certains athlètes, cela se manifeste de façon plus subtile. Certains ont plutôt besoin de sentir soutenus, encouragés, et d’autres de sentir utiles pour leur club et/ou pour leur équipe. 

Dans un second temps, l’athlète doit se remémorer un souvenir durant lequel il a été plongé dans l’état émotionnel susmentionné. Ce souvenir peut remonter à la date d’un précédent entraînement, d’une compétition, ou même être tiré de sa vie personnelle. 

Enfin, l’athlète doit associer un mot-clef à ce souvenir. Chaque fois qu’il prononcera, ou simplement qu’il pensera à ce mot-clef dans le futur, son cerveau appellera donc le souvenir lié et les sensations de bien-être qui y sont associés. 

Comme pour ce qui relève de l’entraînement physique, la clef du succès avec la PNL réside dans la répétition. Et c’est à tête reposée, en dehors de tout enjeu, qu’il faut s’entraîner. Au plus l’athlète passe en effet du temps à reconstruire son souvenir, jusque dans ses moindres détails et les moindres sensations qu’il a vécus, au plus l’ancrage devrait être rapide et efficace.

 

Les limites de la PNL : savoir si cette méthode est faite pour vous.

La PNL dépasse le cadre du sport, car elle peut être utilisée par des psychologues à des fins médicales. Or, en psychologie, la PNL est qualifiée de thérapie brève. Ainsi, elle est réputée pouvoir octroyer des résultats rapides, mais de portée limitée. La PNL est donc parfaite à mettre en place en urgence, à quelques semaines seulement d’une compétition. 

Cependant, la PNL ne permet pas de remonter aux causes profondes, souvent subconscientes, des problèmes de confiance que peuvent des fois rencontrer les athlètes. Pour les dénouer, il faut plutôt opter pour un accompagnement personnalisé avec un préparateur mental qualifié ou un psychologue pour les cas de causes subconscientes.  

 

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